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MAX DUBAGNE
MAX DUBAGNE
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7 décembre 2005

17. Six bébés, c'est pas de la tarte

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Remarquez, ils l'ont tout de même eu leur incendie. Et le soir même, en plus ! 
Juste quand ils commençaient à respirer d'y avoir coupé, Sélène a fait crâmer les nouilles. C'était bien la peine d'avoir eu un prix de cuisine à l'école primaire, parce qu'elle avait fait des gâteaux pour la kermesse.
Et bien sûr, la maison était pleine d'invités, et c'était à qui s'approcherait le plus près du feu. Je comprends pas cette attirance malsaine qu'exercent les flammes sur eux. Ah, bien sûr, l'un des rêves de Sélène, c'est d'être sauvée de la mort. Mais les autres ? Z'ont envie de suicider ? Ils peuvent pas faire ça chez eux ? Pourquoi ??? Ca fait des cendres partout ? Mais qu'est-ce qu'ils z'en ont à faire des cendres ? C'est pas eux qui les balayeront ! En tous cas, y a des moments pour, et là, c'était pas le cas.
Non, vraiment pas !

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Bon, ça a permis de faire connaissance avec un nouveau pompier : Laëtitia
Remarquez, les pompiers, ils sont toujours prêts à rendre service. Ce serait pas la première fois qu'ils nous feraient un enfant. Mais JUSTEMENT !  On les a assez sollicités pour ça. D'ici qu'ils se ramènent avec leur calendrier de fin d'année pour nous demander des étrennes. Dommage d'ailleurs, qu'on les ait assez vus ceux-là, parce qu'elle est jolie Laëtitia. Pouvaient pas nous l'envoyer avant ?

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Quand ils furent remis de leurs émotions, les choses purent enfin reprendre leur cours normal. C'est fou ce que ça sent mauvais un bébé quand on change la couche. Alors, six, vous pensez !
Tiens, ils z'auraient dû penser aux masques à gaz, chez Maxis. Parce que c'est bien beau, le casque pensant, mais ça en fait pas office. Pas vrai, Jacquot ?

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Heureusement, qu'elle avait accepté de rester à la maison, Mahlaut. Ils seraient où à l'heure qu'il est mes héritiers, si elle avait dû uniquement compter sur Jacques pour le coup de main ?
Mais tout le monde s'y est collé. Même Zaniath, et pourtant, Dieu sait si son agenda était chargé. Chaque jour qui passait et voyait les bébés grandir, la rapprochait un peu plus de l'échéance finale. S'agissait pas qu'elle s'en aille sans avoir eu droit au coktail avé la petite ombrelle et le collier de fleurs autour du cou.

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Entre les fesses à talquer et les biberons à donner. Ils avaient pas le temps de dire ouf, que ça y est, fallait recommencer.U-SANT ! Je peux vous dire que ça y allait les énergiseurs, mon z'ami !  En plus, ça fait un boucan d'enfer ces trucs là, surtout quand ils sont plusieurs à les confondre avec la douche et qu'ils se mettent à chanter dessous.
Et les voisins ? Ils ont eu de la chance que les voisins leur envoient pas la police, parce que nous zautres, au cimetière, on en avait plein les conduits.

-C'est quoi ce boucan ?
-Mais c'est rien, Jeanne !  C'est encore leur machine à remonter les barres.
-Tout de même Max, c'est sans arrêt, y a pas moyen de goûter le repos éternel en paix. Tu peux pas aller les trouver, pour leur dire d'espacer un peu ?
-Je pourrais, mais je le ferai pas, Jeanne. Il faut aussi savoir ce qu'on veut. Et ce qu'on veut, dis-moi si je me trompe, c'est quand même bien de les sauver, ces bébés ?
Alors on a eu droit au remake des révoltés du Bounty façon cimetière. Sirius, Mizar et Galatée, se sont donnés le mot pour aller leur mettre une trouille du diable, histoire de leur apprendre un peu les bonnes manières, à ces vivants.

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Pendant que les bébés faisaient leur sieste... -Hé oui, ça leur arrive, -trop rarement-, mais quelquefois-... Sélène s'appuyait le parcours du combattant et le sac de sable, réussissant à compléter sa barre de physique les doigts dans le nez, après celle de créativité.

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Elle avait renoncé à sermonner sa soeur au sujet de ses sorties nocturnes avec Rémy Lendro. Quand elle l'entendait s'exciter au téléphone
-Ouais, tu passes me prendre à une heure, trop cool !
Elle se disait qu'elle n'avait qu'à faire le mur en long en large et en travers, s'il n'y avait que ça pour la rendre heureuse. L'important, c'était de garder le moral, et la fin justifie les moyens.

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N'empêche qu'elle levait souvent le nez du dictionnaire de nettoyage dont elle avait entrepris l'étude...
Si je peux me permettre un petit HS. C'est quoi ces études de nettoyage ? Z'allez pas me dire qu'il faut avoir bac+2 pour donner un petit coup d'éponge et passer la serpillière ! Ben, si ! Faut aussi se farcir dix volumes sur l'art et la manière de frotter en faisant des ronds et de faire le tour de la cuvette des toilette avec le balai. Et si t'as bien tout avalé -et encore, c'est même pas sûr-, t'auras peut-être le droit en prime de laver les vitres, comme Ephraïm. Bref, sa lecture était troublée par l'inquiétude de ne pas la voir rentrer.
-Tu ne pourrais pas demander la permission à papa ? Je suis sure qu'il te l'accorderait, lui avait-elle conseillé en la voyant rentrer en catimini, sur les coups de 4 heures du mat'.
-Maiiiiis, tu comprends rien ! Ca serait plus drôle ! C'est justement parce qu'y a des risques que j'adoooore faire le mur. Si j'ai la permission, c'est nul !
Que voulez-vous répondre à ça ?

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Moyennant quoi, elle continuait à faire des bulles. Ce qui prouve sa félicité. Et moi, sachant ce que je sais, le Remy, je pouvais pas l'encadrer. Sauf qu'il était toujours fourré à la maison maintenant. Tout comme l'autre zouave, Ronnie Lajoie, l'amant de Zaniath. Ces deux-là, si je comptais les repas qu'ils nous doivent... si encore ils donnaient un coup de main pour la vaisselle. Mais je t'en fiche ! 
Ils mangent, ils glougloutent dans le bain à remous, et ils repartent comme ils sont venus après quelques blagues échangées, un petit coup de drague, un gros patin, et pour Ronnie, dans ses bons jours, un crac-crac avec Zaniath. Mais qu'est-ce qu'elles leur trouvent, bon sang ?

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Oui-bon, pour Ronnie j'ai compris. Pas besoin de me faire un dessin.
Zaniath l'a invité à l'accompagner en ville où elle devait aller "essayer" une toilette pour les noces. Meuh-non, Zaniath va pas se marier. Qui qu'en voudrait ? Il pourrait même pas couler sous l'arche le futur, avec la paire de cornes qu'il porterait. Non, je parle des noces de Mahlaut.
Tiens, en passant, elle a eu son 30ème crac-crac avec Ronnie dans la cabine. Mais ça, vous l'aviez bien compris. Ou alors... faut arrêter de roupiller devant votre écran.

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Ben-oui, Mahlaut va se marier. Quand elle a eu ses sextuplés, ça a fait des ragots en ville.
-Six enfants, et les parents qui sont même pas mariés, HEUlââââ, comme on dit dans la Sarthe. La Sarthe, hou-hou ! Les 24 heures du Mans, les rillettes... et les heulâ en veux-tu en voilà. Ben ce heulâ là, il sous-entendait bien des choses, comme était venue le lui dire notre cousine de derrière la cuisse de Jupiter : Cécile Marquès, la femme d'Hélios qui se prétendait de notre famille.
-J'ai appris la nouvelle par la gazette, dans les faire-parts. Félicitations Mahlaut, six enfants !
Tu penses si elle bichait Mahlaut. Elle avait eu l'honneur de la presse avec la photo des 6 tétards en première page. Mais elle avait moins apprécié la remarque un peu fielleuse.
-C'est tous des Dubagne, forcément, on peut pas se tromper sur la mère. Mais le père ? C'est qui ? Y en a qui disent -mais pas moi, Mahlaut, tu peux me croire-, y en a qui disent que pour faire ça, ils s'y sont mis à plusieurs. C'est pour ça que tu t'es pas mariée.
-Non-mais, n'importe quoi ! Je me marie quand je veux, si je veux !
-Oh, mais je te crois. Ce que les gens sont méchants, hein ?
Bêtes et méchants, ça va de pair, et faut déjà pas être trop fin pour venir raconter ça, ici. Avait-elle besoin de venir semer sa...  (je cherche le mot, là).

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Oooooh, que ça l'avait vexée, Mahlaut, ces ragots qui couraient sur son compte. D'abord, et d'une, son Jacquot, il demandait qu'à l'épouser. Et ça datait pas d'hier. Dès qu'il avait su qu'elle attendait un héritier (il était sûr que ce serait un fils) il avait commencé à en emettre le désir.
-Ben-non, avait-elle expliqué. Moi je veux qu'il s'appelle Dubagne. Elpherg Dubagne, pas Elpherg Sim. Des Sims, on voit que ça, mais des Dubagne, y a que nous z'autres !  Mon grand-père n'aurait pas été d'accord.
Qu'est-ce qu'elle en sait ? M'en moque pas mal qu'ils s'appellent Sim-Dubagne ou Dubagne. Mais ça, c'est tout Mahlaut, elle décide et c'est parole d'évangile. En tous cas, le Jacquot, l'avait pas dit son dernier mot. Il avait mis son désir dans sa poche avec son mouchoir par-dessus, pour surtout pas qu'il s'envole, celui-là. C'est qu'il rapportait 8 000 pts. Ah oui, quand même ! Et il pouvait en avoir besoin pour rester en forme, le Jacquot. La recette pour élever les mômes, c'était de demeurer dans le platine. Et pour ça, chacun avait son petit truc à lui.

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Zaniath, c'était draguer, embrasser et faire crac-crac. Privez-là de ça, et c'était la déprime assurée. Y a qu'à voir la tête qu'elle faisait quand elle partait au travail sans avoir eu l'occasion de faire les choses sus-nommées.

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Sélène, c'était les études. Du moment qu'elle gagnait un point, elle était on ne peut plus ravie. Ephraïm, lui, c'était de voir sa femme, quand elle avait une permission de sortie accordée par l'hôpital psy.
Enfin, pas seulement de la voir.

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Et quand c'était pas Erwan, c'était au tour d'Emilie. Hé-oui, ça devenait sérieux leur affaire. Et je pouvais plus m'en mêler, vu que maintenant, elle était protégée par les sacro-saintes lois de l'hospitalité : Tout visiteur qui meurt sur le terrain, c'est un point de moins pour le challenge.
Fichu challenge !

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Luzz, c'était de faire le mur avec Remy ou bien un autre de sa bande de blousons noirs de Vipercanyon.
Remarquez, ça l'empêchait pas de bien s'occuper des bébés. Elle savait leur parler, les câliner, les amuser.
Elle avait la cote auprès d'eux.

roland22  Mahlaut, c'était de vendre un chef d'oeuvre. Oui-mais, elle était pas fichue d'en faire. Alors... meuh-non, tout n'était pas perdu. Ephraïm, lui, il avait la côte sur le marché de l'art. Avec ses quatre jours de repos par semaine, il te lui tartinait des chef d'oeuvres de billes de clowns et de cascades à la pelle. Elle avait plus qu'à les revendre en se gardant une petite commission.
C'est pas beau, l'esprit de famille ?
Ca l'embêtait bien un peu Mahlaut, d'être dépendante d'Ephraïm. Elle aurait voulu vendre un chef d'oeuvre à elle, de temps en temps. Les siens, c'était pas vraiment des croûtes, mais des reproductions de clowns et de cascades, parfois, un clair de lune sur fond bleu, mais c'était rare. Ben-moi, mais je suis pas expert, je voyais au-cu-ne différence entre ses oeuvres et celles d'Ephraïm. Mais faut croire qu'il y en avait, manquait toujours 20/30$ pour que soient des chefs d'oeuvres, ceux là. Ennnfin, va comprendre, Charles !

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Enfin, enfin, ce fut le jour attendu des anniversaires. D'ailleurs je mens, là. Ils z'ont même pas attendu le jour. Dès qu'ils ont entendu parler qu'on pouvait -si on voulait, mais c'était pas obligé- faire grandir les mioches, ils ont sauté sur l'occasion comme la vérole sur le bas-clergé.
Mais attention, ils se sont pas précipités quand même. Ils mettaient un point d'honneur à ce que les bébés soient tout beaux tout propres et la panse pleine avant de souffler les bougies.
La première à grandir devant son gâteau aux 35 bougies, qu'on se dépêchait de faire disparaître pour que n'en reste plus que 4, fut Alhena. Comme il se doit.

Un coup d'oeil vite fait pour voir sa tête. Bon, rien à dire, elle est trognonne. J'en connais des, qu'aimeraient bien en avoir des pas plus moches que ça.

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Oooooh nooooon !  Qui c'est l'andouille qui m'a fichu un truc à crâmer dans le four ? Il pouvait pas attendre d'avoir sa part de gâteau ? Je vous dis pas le branle-bas de combat.
Et Jacques qui avait commencé à apprendre le pot à Alhena, parce que ça urgeait, je vous dis que ça. Chais pas, mais les incendies... c'est toujours embêtant d'accord, mais y a quand même des moments où ça l'est un peu moins qu'à d'autres.
Si, cherchez bien ! 
Seulement, quand c'est hyper-important qu'y en ait pas : quand vous recevez le directeur, par exemple... ou quand vous avez six gamins affamés qui piaillent, ou pire qui demandent à être changés... Aaaah, vous voyez bien que c'est pire !  Ben, là c'est le bingo-loto ! Vous avez toutes les chances de gagner. Même pas besoin de prendre un billet. Donc, on a eu un incendie. Un de plus !

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Puis, quand tout fut rentré dans l'orde, ce fut l'anniversaire d'Aïnika. Vite-vite, enlève 30 bougies, elle pourra jamais souffler tout ça ! A quoi ils pensent, les pâtissiers ?
Alors, il est pas beau le trésor ? Il ressemble à son papa. C'est quand même Jacquot qui nous avait déjà fait Ephraïm, même s'il s'en souvient pas le blaireau. Et Ephraïm, c'est tout de même le plus beau de la famille, après Sélène bien sûr, mais je parle pour sa génération.

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Puis ce fut le tour de Scheratan. OUI, les bougies... je vais pas en parler à chaque fois. C'est noté, y en a bien de trop ! Z'avez remarqué ? Ils poussent le tra-la-la jusqu'à leur choisir des chaises hautes assorties à leurs vêtements. Si c'est pas de la frime, je m'y connaîs pas. Surtout que les chaises hautes, hein !...
Elles servent JAMAIS !!
Allez, une petite photo de famille, en attendant de changer Elpherg, qu'il soit tout beau tout propre aussi.
Tiens, y avait pas de chaise rose au magasin ?
Vous reconnaissez de gauche à droite, Aïnika, Alhena et Scheratan. Elles ont de jolies petites robes... ben on les verra pas souvent. Le pyjama, ils connaissent que ça. Si vous vous figurez qu'ils ont eu le temps de leur mettre leurs robes entre deux apprentissages.

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Et voilà le fiston. C'est le plus moche !  Pas de bol, celui-là on devra le garder. Enfin, je suis un peu difficile, là. Il est pas si vilain que ça. J'en connaîs de pires, hi-hi-hi ! 
Non-mais sans rire. Depuis que j'ai commencé à me lancer dans ce challenge, y a de ça... pfiou, j'ai perdu le fil, y en a des familles legacy qu'on poussé un peu partout. Ce legacy, c'est pas un concours de beauté, mais quand même ! Y a des
descendants qu'ont de ces têtes. Je vous dis que ça ! Elpherg c'est pas une merveille, mais tant pis, on s'en contentera.

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Et pourquoi ils ont pas grandi le même jour les autres, déjà ? Ah-ben parce qu'avec leur tite manie de les vouloir dans le vert profond, et dans l'ordre, s'il-vous-plait, z'ont perdu un temps fou, té pardi !
On était déjà le lendemain quand Dirah a grandi dans les bras d'Ephraïm qui la levait pour la cérémonie. Même pas de gâteau d'anniversaire, plus le temps, fallait grandir de suite. Au moins, celle-là, je la reconnaitrai, elle a une autre couleur de cheveux. Elle est bien mignonne la Dirah. Dommage qu'elle ait perdu un jour.

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Et-l'au-tre !  Et-l'au-tre !
Ben la voilà. Je croyais bien qu'ils avaient oublié de la photographier celle-là. Notez, j'aurais rien perdu, même cheveux, même bouille que les autres, à part Dirah qui se distingue...

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Aussi sec, ils ont embrayé sur l'apprentissage qui fait les beaux bébés heureux de grandir.
Aaaaahhhh, les séances d'apprentissage ! Ce fut encore bien laborieux. Vous me direz, pour ce que ça leur sert plus tard... Oui-mais, libre à vous d'avoir des bourris, nous chez Dubagne, ça se passe pas comme ça.

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Tout le monde y est allé de son coup de main. Je vous dirai pas qui qu'a fait quoi, mais le plus fort du boulot, est quand même revenu aux parents. Ce qui est tout à fait normal.
Ce qui l'est moins, c'est la possessivité des bambins. Qu'est-ce que ça pouvait bien leur faire de se faire chatouiller par Pierre, Paul ou Jacques ? Et encore, je devrais pas dire Jacques, parce que lui, justement, il faisait partie de ceux qu'avaient le droit et les z'autres pas.

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Ecouter Jacques lire une histoire, jouer avec Mahlaut, se faire chatouiller par Mahlaut...
Variante : écouter Mahlaut lire une histoire, se blottir contre Jacques, jouer avec Jacques...
Variante : Jouer avec Mahlaut, se blottir contre Mahlaut, écouter Jacques...
Bon, vous avez compris le topo. Les autres, pouvaient aller se rhabiller. C'était Jacques et Mahlaut ou Mahlaut et Jacques, autrement on-était-pas-con-tents ! Non-mais !

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Ben Jacques aussi, il y est allé de son caprice. Lui, tout ce qu'il voulait à présent, c'est que toute la smala grandisse bien, et plus vite que ça. Qu'ils z'arrêtent de se pendre à ses basques, non d'une pipe !
Y avait bien ce petit désir de mariage caché sous le mouchoir. Alors, on l'a sorti de la poche comme le lapin du chapeau du magicien. Hop, un coup de baguette magique... et le voilà redevenu platine.
Vous remarquerez que même le soir de son mariage, y avait pas moyen d'être tranquille.
-Poupa ! Poupa !
Il en avait ras la casquette, le poupa.

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Des gamins, y en avait partout, des déjà debouts, des à quatre pattes... quand y en avait un, y en avait six. C'est là qu'ils ont mesuré l'erreur de les avoir tous mis dans la même chambre. Suffisait qu'un d'entre eux se réveille et aussitôt, ils étaient tous debouts dans le lit, à faire leur cirque. Ah mes z'enfants, quel travail !
Luzz avait été bien gentille.
-Allez, profitez de votre nuit de noces, je vais m'occuper des bambins, avait-elle proposé, en les conduisant dans la salle de jeu.
Hé-oui, z'avaient transformé l'un des garages en salle de jeu et ils z'y avaient fait construire une salle de bain pour ces monsieur-mesdames en couche-culotte.

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Mais Zaniath, alors, quelle vieille bique !
-Quoi votre nuit de noces, quoi votre nuit de noces ? Vous trouvez pas que vous en avez déjà assez fait comme ça? Ca te presse tant que ça, de pouvoir rejouer les poules pondeuses ? On va tout de même pas se cogner tout le travail pendant que vous vous la coulez douce. Y a pas de nuit de noces qui tienne. Au turf !
Elle venait de déclarer la guerre entre les deux branches de la famille.
-Tu me payeras ça, punaise, avait ruminé Mahlaut.

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Et c'est comme ça qu'au lieu de rejoindre Jacques dans la chambre, leur nuit de noces, Mahlaut l'a passée, -comme les jours qui suivirent d'ailleurs, puisque prendre le temps d'une douche, c'était exclus, le temps libre, étant réservé aux séances d'énergiseur-, à parfaire l'éducation des bambins, en costume de noces.

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Et bien sûr, c'était pas assez dur comme ça. Exaspérée par le bruit incessant des energiseurs, Galatée est venue dire à tout le monde ce qu'elle pensait du tintamarre.
Voir un fantôme, y a des qui demandaient que ça. C'était moindre mal, sauf que dans ces cas là, ils oublient tout ce qu'ils avaient programmé de faire. On les croit en train de donner le biberon, on les retrouve à barboter dans la piscine. Et puis y en a comme Jacques, qu'en avaient une frousse bleue. Au point de faire dans leur pantalon et de se retrouver limite, niveau hygiène. Je veux dire, dernière limite avant le purin.
LA JOIE !!!

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